Photo du livre De la tête à l'assiette écrit par Jérémy Gorskie. A côté, se trouvent des energy balls (recette du livre) et une tasse de thé.

J’ai trouvé ce livre un peu par hasard dans les étagères d’une librairie. Après avoir feuilleté quelques pages, j’ai ressenti un bon feeling avec la plume de son auteur. Puis, l’ouvrage a patienté quelques semaines dans ma bibliothèque. Je n’y pensais plus vraiment… Jusqu’à un soir pluvieux au cours duquel j’ai lu la première page, puis la suivante… Je ne pouvais pas faire l’impasse sur le résumé et la critique de ce livre de nutrition. Alors, de quoi parle Jérémy Gorskie dans *De la tête à l’assiette, son premier ouvrage ? Est-il intéressant de l’acheter ? Pour le savoir, continuez votre lecture…

Résumé du livre De la tête à l’assiette

En préambule, Jérémy vous demandera d’être dans l’instant présent. Son premier exercice ? Fermez les yeux et écoutez (vraiment) cette musique :

Partie 1 : Établir les bases

Jérémy Gorskie l’a bien compris : perdre du poids n’est pas qu’une question de volonté, de calories et de chiffres. La première partie de son livre est essentiellement dédiée aux bases. Si vous commencez ce livre, vous aurez sûrement hâte de commencer la pratique, mais ce travail d’introspection est plus que nécessaire. Une fois les fondations construites dans la première partie, vous pourrez passer à la suite de façon plus sereine.

Il faut tout d’abord comprendre que le poids n’est qu’un chiffre sur la balance. Deux personnes ayant le même poids et la même taille peuvent avoir des compositions corporelles très différentes. Si l’une aura un excès de masse graisseuse, l’autre sera musclée.

Ne vous focalisez pas sur le nombre de kilos, qui peut fluctuer en fonction de la quantité d’eau bue, du cycle menstruel, etc. Il vaut mieux regarder votre composition corporelle qui reflète davantage votre santé. Par exemple, il est facile de perdre du muscle et de l’eau lors d’une perte de poids. Le renforcement musculaire est donc un allié important.

La prise de poids est un symptôme : il est nécessaire de comprendre ce qui nous a conduit à ce stade. Est-ce un déséquilibre hormonal ? Des causes psychologiques ? L’auteur propose plusieurs exercices d’introspection pour répondre à ces questions.

Alors que les régimes prônent des points à compter ou des aliments à éviter, Jérémy insiste sur le questionnement préalable. Selon lui, un régime permet de perdre du poids… au début. Après quelque temps de lutte contre vous-même, il y a de fortes chances que vous repreniez les kilos perdus.

Il faut s’accepter, se comprendre et s’aimer. L’objectif est de se sentir mieux, ainsi que de faire la paix avec son corps et son assiette. Manger ne doit pas être une lutte sans fin.

De plus, gardez à l’esprit que la perte de poids n’est pas linéaire. Il faut l’accepter et ne pas s’autoflageller lorsqu’on a repris un peu de poids ou qu’on a craqué sur des aliments gras et/ou sucrés.

Dans cette partie, l’auteur aborde aussi les TCA (troubles du comportement alimentaire) et leur prise en charge :

  • anorexie ;
  • boulimie ;
  • hyperphagie boulimique.

Partie 2 : Comprendre son assiette

Les deux premières parties collent parfaitement au titre du livre : on passe effectivement de la tête à l’assiette ! En effet, la seconde partie est dédiée aux aliments. L’explication y est poussée et complète. Jérémy Gorkie nous y explique quelle est l’assiette optimale, en ajoutant qu’il faut rester flexible. En effet, cette « assiette parfaite » est à adapter, car au fond, chacun à sa propre façon de s’alimenter.

Par exemple, il est conseillé de privilégier des pâtes complètes bios, mais si nous aimons vraiment les pâtes blanches, nous pouvons continuer à les consommer. Cela évitera la frustration ! Manger doit être un plaisir avant tout.

L’auteur nous donne des recommandations pour les différents moments de la journée : du petit-déjeuner au dîner. C’est l’occasion de rappeler les différentes catégories d’aliments (matières grasses, féculents, produits laitiers, etc.) et de rétablir certaines vérités.

La deuxième partie explore aussi en profondeur :

  • les macronutriments : protéines, lipides, glucides… ;
  • les micronutriments : magnésium, fer, zinc, iode, vitamines, etc.

Jérémy y explique également le fonctionnement de l’insuline, ainsi que les différences entre index et charge glycémique. Les cuissons idéales sont aussi mentionnées.

Cette partie plutôt dense se clôt par l’équilibre de la flore intestinale, parfois chamboulé par une alimentation ultra-transformée et la prise d’antibiotiques. L’auteur conseille l’application Siga-care. Elle permet en effet d’apprécier le degré de transformation d’un aliment, à l’inverse du Nutriscore affiché sur les emballages.

Partie 3 : Compter ses calories VS écouter ses sensations

Vaste question ! Les deux pratiques sont souvent opposées. Pourtant, Jérémy Gorskie nous démontre qu’il est possible d’allier le meilleur des deux : s’écouter, tout en respectant quelques principes de nutrition, comme le métabolisme de base.

Il existe 4 types de faim :

  • La faim physique : c’est à celle-ci que l’on pense en premier. Le ventre creux, une baisse d’énergie… c’est le moment de manger quelque chose.
  • La faim hédonique : elle correspond à « la faim des sens »… C’est l’odeur de la baguette chaude qui sort de la boulangerie et qui vous fait saliver d’envie.
  • La faim émotionnelle : après une longue journée stressante et épuisante, nous pouvons avoir envie de nous « remplir » avec de la nourriture. Elle peut être activée par des émotions négatives, mais aussi positives. Je pense que tous les amateurs et amatrices de raclette ou de fondue la connaissent 😉
  • La faim cellulaire : le corps réclame ce qui lui manque. Par exemple, il est fréquent d’avoir une envie chocolatée lors d’un pic de stress. Or, ce produit est particulièrement riche en magnésium, qui joue un rôle essentiel dans le soulagement de l’anxiété.

Ces 4 faims sont parfaitement naturelles. Il n’y a donc aucune honte à avoir lorsqu’on les ressent. Pour réguler le tout, l’auteur recommande de gérer son stress par la pratique de la cohérence cardiaque. Il propose également de nombreux exercices qui vous permettront de renouer avec vos sensations corporelles de faim et de satiété.

Pour conclure, si vous ressentez des difficultés à gérer votre faim ou si manger vous fait culpabiliser, cette partie vous sera extrêmement bénéfique. Les mots et les exercices de Jérémy vous permettront sûrement de retrouver une relation apaisée avec votre corps et ses besoins.

Partie 4 : Trouver ou retrouver le bien-être

Pour finir, Jérémy nous donne des pistes pour retrouver un état de bien-être. Le stress induit du cortisol qui nous pousse à manger. L’anxiété peut donc induire une prise de poids. Un déficit de sommeil et d’activité physique peuvent également conduire au même résultat.

Les lecteurs qui lisent cet article ont aussi lu :  Les recettes du monde faciles et rapides | Le top 3 de Jérôme

Le sport, ainsi que des techniques de relaxation sont donc abordés dans ces ultimes chapitres. Néanmoins, vous trouverez aussi d’autres conseils qui vous permettront de vous placer au cœur de votre bien-être. De bonnes pratiques de communication sont notamment données pour savoir dire « non ».

Cette partie aborde le bien-être de manière très générale, mais tous les points cités ont leur importance. Ils visent à booster votre confiance et votre estime de vous-même. Vous vous sentirez mieux, ce qui limitera la production de cortisol, et donc, les fringales émotionnelles. En bref, c’est le moment de vous chouchouter !

Recettes et annexes

Pour aller plus loin, l’auteur laisse des ressources utiles, notamment des applications, des lectures, des podcasts, mais aussi des comptes Insta et des chaînes YouTube à suivre.

Et pour finir ce livre en beauté, Jérémy propose pas moins de 32 recettes ! Il y en a pour tous les goûts : des sucrées et des salées. La plupart me donnent l’eau à la bouche, notamment la « ratatouille et feta rôtie » (vivement l’été !) et la « polenta crémeuse au comté ».

Côté sucré, j’ai déjà testé les energy balls qui sont vraiment délicieuses ! J’ai opté pour un mélange pistaches et noix de cajou. Si ça vous intéresse, vous pourrez retrouver d’autres photos sur mon profil Instagram et Facebook (au menu : « frites de patates douces » et « brochettes de poulet épicées »).

Energy balls, recette du livre De la tête à l'assiette de Jérémy Gorskie
L’une des fameuses energy balls

Mon avis personnel sur De la tête à l’assiette

Les points négatifs

Honnêtement, et en essayant de rester la plus neutre possible, j’ai du mal à trouver de vrais points négatifs à ce livre. Je pourrais d’abord citer quelques maigres coquilles d’édition.

Sinon, ce livre se veut d’être une sorte de guide général. Si vous cherchez un accompagnement personnalisé et précis, De la tête à l’assiette ne sera pas fait pour vous. Néanmoins, comme le dit Jérémy dans sa conclusion, chaque être humain est unique. Un livre ne pourra donc jamais être personnalisé à 100 % pour vous. Si c’est ce que vous cherchez, je vous conseillerai plutôt de vous adresser à un médecin nutritionniste ou à un diététicien-nutritionniste. Ces professionnels de santé pourront proposer un plan adapté à votre corps, ainsi qu’à votre mode de vie.

Les points positifs

Je serai beaucoup plus volubile pour les points positifs. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre de nutrition écrit avec autant de passion. À la lecture, je sens que l’auteur a écrit avec tout son cœur. L’écriture est intime, avec de nombreux extraits de ses journaux personnels.

En lisant ce livre, je sens que Jérémy a véritablement vécu tout ce qu’il raconte. Il souhaite aider ses lecteurs, les rassurer avec beaucoup d’empathie. Cette sincérité m’a vraiment touchée. Le jeune auteur ne porte jamais de jugement sur ses lecteurs. Aussi, ce dernier ne formule jamais de promesses irréalistes.

Pour celles et ceux qui ont peur de s’attaquer à un livre de nutrition théorique, je vous rassure : la lecture est facile. De nombreuses métaphores ponctuent le récit, ce qui facilite la compréhension. Hormis pour la seconde partie qui est assez dense, j’ai parcouru les pages comme un roman. La mise en page a eu certainement son rôle à jouer : elle est aérée, colorée et illustrée.

La seconde partie dédiée à l’alimentation théorique est très complète (plus que dans le livre L’assiette santé). Elle sera peut-être même vue comme trop complète par quelques lecteurs. Au contraire, j’apprécie ce sens du détail. Si certains pourront n’y piocher que les informations qui les intéressent, d’autres pourront s’y plonger avec délice. Certains symptômes liés à des carences en micronutriments sont étudiés : un outil idéal à emporter avec soi chez son médecin généraliste, son médecin nutritionniste ou son diététicien-nutritionniste !

Ce livre a-t-il changé mes habitudes ?

Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore beaucoup de recul vis-à-vis de cet ouvrage. Je mettrai à jour cette partie d’ici à quelques mois. Ainsi, je pourrais vous donner plus d’indications sur le long terme.

Néanmoins, De la tête à l’assiette a déjà modifié quelques habitudes :

  • Déjà, je mets simplement un paquet d’amandes dans la boîte à gants de la voiture en cas de fringales. Avant, j’attendais de rentrer à la maison pour me faire une collation. Sur le trajet, je pouvais être un peu ronchon. Maintenant, je déguste ma petite poignée d’oléagineux, et me voilà repartie pour un tour !
  • Ensuite, je m’octroie plus de pauses lorsque j’écris ou lorsque je crée mes vidéos YouTube. Je prends le temps d’écouter mes sensations corporelles. Est-ce que j’ai faim, soif ? Si oui, je me prépare une petite collation ou une boisson chaude. Après les avoir dégustées en pleine conscience, je peux reprendre mon travail, reboostée. Auparavant, j’avais la tête dans le guidon pendant plusieurs heures, avant de me rendre compte que mon estomac criait famine… Et quant la faim est bien installée, difficile de se préparer un bon petit plat équilibré…
  • Pour finir, je suis plus flexible dans mes choix alimentaires. La troisième partie du livre m’a fait beaucoup de bien à lire. Je prends davantage en considération mes faims hédonique et cellulaire. D’un autre côté, j’accepte également la survenue des faims émotionnelles. Je comprends maintenant que ces dernières sont tout à fait normales.

En résumé : faut-il acheter De la tête à l’assiette ?

Si vous avez lu tout ce qui se trouve au-dessus de ces lignes, vous vous en doutez, la réponse est un grand « OUI » ! Hormis si vous cherchez une méthode miracle pour perdre 20 kg en 2 semaines, je vous recommande ce livre.

Si vous avez des difficultés à accepter votre corps et votre poids, l’entièreté du livre pourra vous intéresser. Pour les personnes ayant une relation au corps plus saine, la seconde et quatrième parties vous seront bénéfiques… sans compter les 32 recettes en fin d’ouvrage !

Si le livre vous intéresse, voici *mon lien affilié Amazon :

Avant de nous quitter, je vous laisse les liens vers le compte Instagram et la chaîne YouTube de l’auteur (Menthe Banane). Je vous conseille de le suivre, car il donne toujours d’excellents conseils, dans la bonne humeur !

Maintenant, la parole est à vous ! Avez-vous lu De la tête à l’assiette de Jérémy Gorskie ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous pouvez partager votre expérience dans les commentaires ⬇️

✍️ Julie AVRIL, Créatrice du blog Petits Plats Faciles et Rédactrice Web SEO

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